En 2021, les investisseurs particuliers ont alloué 7,4 milliards d’euros dans des parts de sociétés civiles de placement immobilier, représentant près d’un tiers des économies placées dans des contrats d’assurance-vie.
Comme son nom l’indique, ce type d’investissement est immobilier, mais indirect : ces sociétés acquièrent des biens immobiliers, gèrent la location de ces actifs et distribuent régulièrement aux associés, c’est-à-dire aux épargnants, une partie des loyers perçus.
Cela permet d’intégrer des actifs immobiliers dans son portefeuille sans avoir à mobiliser des montants de plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros, car quelques milliers d’euros suffisent pour acquérir des parts, tout en évitant la gestion des locataires.
Ce dispositif se révèle particulièrement attractif par ses rendements.
« Depuis leur création, les SCPI n’ont jamais rapporté moins de 4 % en moyenne », souligne Eric Cosserat, directeur général de Perial. Si son rendement moyen a baissé en 2020 –, il était de 4,18 % contre 4,40 % en 2019 – ce placement s’est montré résilient face à la crise sanitaire.
Un investissement de plus en plus accessible et transparent
Aujourd’hui, ce véhicule d’investissement, autrefois perçu comme marginal, est devenu un pilier incontournable du patrimoine immobilier français, attirant un public bien plus large. Les SCPI ont su évoluer, s’adaptant aux mutations du marché et apportant des solutions innovantes aux investisseurs en quête de diversification. L’intérêt croissant pour ces structures témoigne de leur capacité à générer des revenus réguliers, tout en offrant un accès simplifié à des actifs immobiliers de qualité, autrefois réservés à une élite d’investisseurs avertis.